Nailloux et nous !

Il est un chanteur/comédien qui a toujours de bonnes idées et de si bonnes et belles idées que l’une d’entre elles nous emporta en Occitanie ! Nous ? Une sacrée troupe ! Quatre couples, deux enfants mais pas davantage… Et c’est ainsi que le jour 25 du mois 8 de l’an 18, notre petit groupe déboula à Nailloux pour une semaine.
On a loué une maison où il y a deux maisons. C’est pas incroyable ça ? C’est pas grand ce genre de truc ? Et effectivement, les deux maisons sont grandes… D’abord, tout est grand… L’entrée, les chambres, les cuisines, les salles de bain, la piscine, le jardin, les fleurs, les chaises longues, le hamac, le barbecue, les Pyrénées, tout est grand de chez grand… Je regarde les deux propriétaires qui nous font faire le tour du… propriétaire et je me demande si ces gens-là vivent avec tout le village parce qu’il y a de la place pour… Mais non, qu’ils me disent, « nous vivons tous les deux depuis que les enfants sont partis ! » Ah bon, me dis-je, donc ces gens-là ont repeuplé la France et ils ont eu une vingtaine de mômes. « Non, deux suffiront » répondent-ils…
Je les regarde, regarde la maison, les regarde de nouveau et je me rends à l’évidence : pour eux deux, ils ont une bien grande et belle deux maisons. Ils peuvent même jouer à cache-cache et passer trois semaines avant de se trouver. Ils ont d’ailleurs intérêt à emporter des provisions s’ils ne veulent pas mourir de faim dans leur cachette respective. Cela me fascine alors je me mets en mode observation du couple et j’ai tout débranché. Toutes les infos, les recommandations, je les zappe. Je m’en fous. Christophe écoute. Donc, moi, excusez-moi les amis, j’ai fermé les écoutilles, je regarde le Jean-Michel et la Françoise. Elle, je la trouve jolie et sympa, pas bégueule pour deux ronds. Elle ne se la joue pas « Regarde bien ma poule la maison parce que si tu fais une tache ou abime mon château, je te tarte… » Non, Françoise est non seulement une jolie poulette mais en plus, elle prête sa maison donc respect parce que moi, cela me foutrait bien les boules d’aller vivre deux mois chez ma belle-mère pour empocher 2000 euro par semaine… Quoi que… Faut voir… Lui est plus réservé. On sent que le gars nous jauge genre ils ne sont pas d’une première jeunesse, donc ils ne vont pas foutre le feu, ils savent bien faire un barbecue, se servir d’une cuisinière, ils ne vont pas me mettre tout sens dessus-dessous parce que moi, j’ai bossé des heures dans cette baraque !! » Je sens que le Jean-Mimi a toutes les antennes sorties, du coup, cela le rend moins sympa et je me demande si je ne vais pas lui taper dans le dos en scandant « Décompresse mon gars, ça va aller, on n’est pas des sauvages ! » Mais je ne dis rien…
Le tout nous prend du temps parce que pfft, c’est vraiment grand et il y a des étapes avant de rejoindre le « pool house ». Première étape au milieu du jardin, la table de ping-pong et un jeu de fléchettes. Deuxième arrêt un peu plus bas, la plancha et le barbecue. Enfin, enfin, on arrive dans la house du pool avec la piscine… C’est fini Jean-Mimi ? Y’a pas une cabane dans les arbres, tu sais c’est très « in » ou un abri dans la piscine, un souterrain sous la maison ? Y’a plus rien ? Parce que les enfants sont fatigués, nous aussi, il est temps de rentrer mon grand et c’est pas le tout des choux, on a toute la remontée à faire… Oui, c’est tout ! Ouf… Et après nous avoir souhaité une belle semaine, le couple s’en va et nous voilà seuls avec 8000 m2 autour de nous. Pas le temps de se vautrer dans le hamac, les quatre z’autres z’amis nous rejoignent et nous voilà tous à refaire le tour du propriétaire sans les propriétaires. Et que ça pousse des « Oh » et des « Ah »… Et en une semaine, on en a beaucoup, beaucoup poussé parce que tout est bien et que du coup, on va y être très bien.
Moi, faire les repas pour 10 midi et soir, c’est comme si on me demandait de faire un marathon. Déjà, quand j’étais en âge d’en faire, je laissais cela aux autres, alors là, ce n’est même pas la peine d’y penser. Mais nous avons notre Raymond Oliver, notre Michel Bras, notre Paul Bocuse, notre Bernard Loiseau ! Nous avons JeanNo. Et là, c’est le must ! Ce n’est pas moi qui vais m’y coller mais en revanche, je vais lui coller aux basques, je vais être son mitron. Je vais l’accompagner partout… Chez super U, chez Carrouf, chez qui il veut et je fais ce qu’il dit. Sans déconner, je suis sur le rythme « j’ai 10 ans et je vais faire les courses avec mon père. » Et faire les courses avec JeanNo, c’est quelque chose. Là où normalement on devrait passer dix minutes montre en main, on y passe trois jours. JeanNo, il est en orbite autour des produits. Il a fait sa liste et il ne l’a pas oubliée. Il a pris un cadi avec sa pièce spéciale « courses », et là où généralement on colle les mômes, lui a collé sa pochette et a placé sur le dessus sa liste et le stylo pour rayer au fur et à mesure. Si ça c’est pas de l’organisation, alors, je ne sais pas ce que c’est… Du coup, je ne pousse pas le cadi et vous allez voir comme c’est curieux, je me sens toute inexistante. D’habitude, c’est moi qui vais chez Carrouf ou au marché avec mon cadi de Mémère et là, je me sens toute perdue. Vite, j’enfile mon habit de mitronne et je dis à mon JeanNo « Euh c’est sympa ici mon chou, je ne connais pas bien tout le magasin vu qu’on est nouveaux mais comme tu restes trois plombes pour choisir un poivron ou un concombre et que tu lis toutes les étiquettes, si on ne veut pas jouer en nocturne ou se faire enfermer pour la nuit, que veux-tu que je fasse pour t’aider, hein ?? Dis-moi mon gars… »
Alors par-dessus ses petites lunettes, il me regarde, me reconnais, et me confie une mission « Va chercher de la crème fraîche !! » Putain, je suis trop contente, j’ai quelque chose à faire… Je tourne un peu en rond vu que je n’ai pas mes repères, finis par trouver le rayon et devant dix sortes de crème, pour la première fois, j’hésite. Que vais-je prendre ? Je suis comme une poule qui a perdu ses poussins, une choucroute qui a perdu ses saucisses, une moule sans la bière… J’hésite, prends un pot, le repose, en prends un autre quand j’entends une crème me dire « T’es gentille toi la nouvelle mais tu veux nous faire tourner ou bien ? Choisis l’un d’entre nous et ferme la porte !!» J’en embarque donc un très vite et toute contente, le rapporte au maître de la cuisine, à mon top chef. Il regarde le pot, me regarde, se concentre sur le pot puis sur moi et me dis de sa gentille et belle voix parce que JeanNo est avant tout un gars gentil avec une putain de belle voix « Vois-tu ma cocotte, tu as oublié qu’on nourrissait des dobermans qui ne sont pas au régime. Donc, tu repars avec ton pot à 5% de matière grasse, tu me prends de la crème entière et 3 pots. Merci mon petit, vas, vis et trouve. » Je repars comme si j’étais la fusée Ariane à moi toute seule, ignore les pots qui lèvent les yeux au ciel en me voyant de retour et reviens avec mes trois trophées qui me valent le plus beau sourire que je n’ai jamais eu dans une grande surface. Tous les jours de la semaine, on a JeanNo et moi arpenté les mêmes lieux et je me suis régalée… parce que l’air de rien j’ai appris plein de choses…
JeanNo cuisine et moi, je lui rends la vie plus chouette en cuisine. J’épluche, je lave, j’emplis le lave-vaisselle, le vide et lui fais une belle place pour qu’il puisse travailler en toute efficacité. Et en termes d’efficacité, JeanNo c’est le roi. Je n’ai jamais vu ça. Et il a l’efficacité tranquille. Pas un mot plus haut que l’autre, il ne maltraite personne ni moi, sa mitronne, ni les légumes et pas davantage, la viande ou le poisson. Du coup, tout le monde veut passer entre ses mains. Les aubergines se battent pour devancer les poivrons et les courgettes, les tomates roulent vers son couteau, les poissons nagent vers lui, la viande dit qu’elle est contente d’être cuisinée par quelqu’un qui va savoir s’y prendre sans la presser dans tous les sens, c’est la fête aux épices, la jouissance des denrées, c’est une partouze culinaire qui enchante tout le monde et notre petit monde ne s’y trompe pas puisqu’il assiste au travail de l’artiste. On vient de loin, c’est-à-dire de la piscine pour assister à cette samba et en plus le cuisinier qui te fait tout sur un rythme endiablé chante et bien. La cuisine est joyeuse. Nous aussi. Les questions fusent « Dis JeanNo, pourquoi tu coupes les légumes si petits qu’on ne les voie plus… » demande le metteur en scène qui, selon moi, est meilleur en scène qu’en plat. JeanNo le regarde gentiment et lui répond que plus c’est coupé petit, meilleur est le goût. « Ah ! » fait notre grand Jouvet. Les enfants quant à eux sont plus simples « Qu’est-ce qu’on mange JeanNo ? » demandent-ils matin et soir et il faut voir leur mine réjouie quand Bocuse leur dit « Je vais vous faire des crêpes et peut-être une mousse au chocolat. » Mais il n’y a pas que leurs mines qui sont réjouies, les nôtres aussi et nos copines les papilles sont au maximum. Là aussi, nous avons fait au-delà des « Oh » et des « Ah » des « Hum » voire des « Hummmmm… Putain…. Hummmmmmmm… ». On mange mais on boit aussi et en boisson, on est aux taquets. D’ailleurs, la dame de carrouf qui nous accueille tous les jours avec un grand sourire vu qu’on lui fait grimper son chiffre d’affaires à la vitesse de la lumière nous dit « Arrêtez de prendre du vin en bouteille, prenez des cubis !! » Mais JeanNo ne lâche pas l’affaire aussi vite. Il a découvert un rosé extra qui répond au joli nom de « Vin de Merde » et ce vin-là, on le boira pour accompagner ses petits plats qui sont en fait, très très grands !
Mon chanteur préféré et moi avons la maison du pool. Rien à dire, c’est trop bien avec vue et plongeon sur la piscine. Le matin, le décor est parfait… Tout est calme… même la présence de Jules et celle de Rosalie ne nous empêche pas de siroter notre café… Le couple fringant dans sa quarantaine entretient son moi intérieur et son enveloppe extérieure. Moi, j’admire les matinaux qui se mettent au yoga et plongent dans une eau si froide que je préfère laisser mon nez dans ma tasse. Jules est allongé au sol sur son tapis de sol ce qui me semble normal et fait des mouvements tranquilles. Bon, le yoga c’est relaxe finalement… Le gars tend les mains vers le ciel, les baisse, les relève, les retend, les rebaisse, ne fait plus rien et recommence. Comme il est allongé, je me dis qu’il pourrait s’endormir là comme ça mais lentement, il se redresse, plie une jambe, une autre, s’arrête là puisqu’il est comme tout le monde, il n’en a que deux de jambes puis dirige sa main les doigts bien écartés vers la maison. Cela ressemble à un « coucou, je vous dis bonjour », alors, je lui rends son bonjour du matin mais je remarque vite son visage concentré et sérieux, sa main figée et je comprends tardivement que ce n’est qu’une posture. Je me sens bien nulle donc je vais me concentrer sur la jolie Rosalie. Elle, elle laisse son mari posturer et est entrée dans l’eau. Elle ne fronce pas un seul sourcil mais comme elle me tourne le dos, je ne vois pas bien mais ce que je la devine faire, c’est ajuster ses lunettes de compétition et partir dans un parfait crawl, revenir en dos crawlé, repartir en brasse, refaire la même chose et je me dis que le papillon, elle ne sait pas vu qu’elle ne le fait pas. Pas grave, ma Rosa, tu plouffes comme une reine et tu me donnes envie de reprendre un café. C’est que je fais tandis que Christophe allume une cigarette en regardant les nouvelles sur son téléphone. Maintenant, on a la suite du spectacle. C’est bien les vacances, c’est agréable, relaxe, je me fais chauffer la couenne, le Tophe ses poumons, tout va bien. Changement de camp. Jules plonge et Rosalie yogue. Rosalie ne s’allonge pas. Elle s’étire vers le ciel, reste dans la position, s’étire… J’aime bien cela, je me demande si je ne vais pas la rejoindre quand je vois son pied droit venir se caler dans l’aine gauche. Là, j’écarquille mes yeux et attends qu’elle tombe direct dans l’eau. On dirait un flamand rose. Finalement, je ne vais pas faire comme elle… Et de toute façon, je n’ai pas le temps vu que mon Loiseau arrive en sifflant comme Bernard qui doit siffler avec les anges et que nous avons un métier : nourrir une équipe !
Et l’équipe est belle ! La mine tranquille et la cigarette au bout des doigts, Virginie montre son nez et se dirige vers la piscine. Elle trempote un pied dans l’eau et le ressort congelé. Du coup, elle hésite… fait quelques vocalises… et regarde l’eau comme si avec les notes qu’elle envoie, d’ailleurs fort belles, la température allait dans les secondes qui suivent le premier bémol monter à 40°… Mais rien ne se passe… Pourtant, Virginie a décidé qu’elle allait plouffer donc elle descend les premières marches, s’arrête avec de l’eau à mi-cuisses. Je vois qu’elle ne sait toujours pas ce qu’elle va faire quand une voix venue d’ailleurs scande « Vas-y mon Choubi… !! » J’adore ce nom que mon Bocuse donne à sa poulette. « Choubi » … J’en ai entendu des petits noms dans ma vie, du classique « Chéri » à « Mamour » en passant par « Bichon », « Chouchou » quand on s’aime au « Connard » quand on s’aime un peu moins. Les gens qui s’aiment sont inventifs. Donc, Choubi est appelée et Choubi se retourne en disant « Elle est froide mon cœur » Mais c’est-y pas mignon ? J’assiste à la joute verbale de petits noms et je me régale de ces phrases qui nous font comprendre qu’il y a quelque chose entre deux personnes. Christophe est sur sa tablette, je pense qu’il s’en fout des « Choubi », il lit les nouvelles du front et va nous signaler si la guerre est déclarée. Moi, je devrais aller me doucher mais je reste parce qu’arrivent mon Jouvet et la jolie Lydia. Eux aussi, c’est écrit sur leurs fronts, ils s’aiment…Eux aussi, ils se le disent et du coup, nous le rappellent à tout moment de la journée au cas où on aurait oublié. Mais on ne peut pas faire l’impasse vu qu’ils le disent tout le temps. Jules et Rosalie, les yogueurs ont le verbe plus discret. Moi, du coup, cela m’a donné envie de surnommer le chanteur. J’ai donc décidé de ne plus l’appeler « Julot » quand il m’énerve, « Christophe » quand je lui demande de me passer du pain et « Machin » quand j’ai envie de rire mais curieusement, lui, ça ne le fait pas marrer. Donc, c’est dans la salle de bains alors qu’on se brosse les dents que je m’apprête à l’affubler d’un petit nom qui fera comprendre à tout le monde mais surtout aux filles, que lui et moi, c’est pas une histoire à deux balles. Donc, je me brosse tranquillement la molaire droite, rince ma bouche, crache mais élégamment vu que je ne suis pas seule en tête à tête avec le lavabo et lui dit en tapotant gentiment mes lèvres « T’as passé une bonne journée mon roudoudou de chez doudou ?» Et là, je pense qu’il a eu peur mais pas une peurette de rien du tout, une vraie peur, genre la fille a oublié de prendre ses cachetons et elle est passée de l’autre côté du miroir… Là, j’avoue que j’ai été déçue mais déçue que cela lui fasse une tête pareille… Et quand il m’a dit « Tu ne vas pas t’y mettre aussi ? » j’ai compris qu’on allait laisser cela à ceux qui s’habillent en mots doux et que chacun met les vêtements qu’il veut du moment qu’il soit à l’aise dedans. Donc, j’ai enchaîné « T’as eu peur hein ? Mais c’était ma blagounette du soir, celle qui n’enlève aucun espoir… Allez viens, allons faire une réussite au plumard, j’adore ça…le valet de pique sous la dame de carreau c’est d’un érotisme d’enfer et quand la petite musique carillonne pour nous faire comprendre que nous avons gagné, nous sommes au bonheur des jeux sur tablette ! ». Il a levé les yeux au ciel et est parti rejoindre sa tablette qui rigolait toute seule parce que sa tablette est comme lui, très drôle mais chante beaucoup mais beaucoup moins bien.
Mais ce n’est pas le tout ! Oui, on mange bien, très bien, on boit beaucoup et de tout, on plouffe, on chante, on rit pour des riens juste parce que nous sommes bien. Mais nous ne sommes pas venus uniquement pour cela !! Que nenni… Nous sommes là pour une bonne et pas si simple raison que cela, notamment pour quatre d’entre nous ou plutôt d’entre eux : répéter une pièce musicale. Pendant que Madame Choubi, Monsieur Jouvet, Monsieur Réussite et Monsieur Yoga s’enferment dans la maison du haut, nous autres savons nous occuper. JeanNo et moi faisons les emplettes puis de retour JeanNo se colle aux fourneaux, Rosalie travaille pour ses projets et partage du temps avec ses enfants, Lydia répète un texte qu’elle devra dire dans quelques jours. Elle s’isole pour apprendre ses répliques et je la sens concentrée ce qui me fait rire parce que sa première réplique sera « Champagne » ! Bon, cela ne va pas trop la bousculer la poulette mais elle est sérieuse et continue à dire des phrases et des phrases parce que Champagne ce n’est pas le seul mot, je crois qu’après elle doit dire « Martini » « Gin » « Whisky » … une série sur les alcooliques peut-être, allez savoir ! En tous cas, elle est sérieuse, Rosalie aussi et les enfants sont dans la piscine ou sur le flipper. Ils choisissent leurs armes en toute quiétude. Moi, le nez sur les Pyrénées, je savoure ces journées qui s’étirent sous le soleil et dans une ambiance quelque peu extra de chez ordinaire. À l’heure de l’apéro, les comédiens qui n’arrivent pas de si loin ont quitté leur chapiteau parce que nous avons le même métier : apéroteur. Et il est temps à 13h et des patates d’attaquer tout ce qui a plus de 4°… C’est ce que nous faisons… L’après-midi ressemble à la matinée, les courses en moins… Le temps de la sieste, du papotage, de la lecture, du plongeage, du nez en l’air et les acteurs retournent à leur chapiteau… Et quand ils reviendront, ce sera le retour de la bonne humeur, du juste bien ensemble… Et puis arriva le jeudi. Nous sommes invités sous le chapiteau et nous allons voir le travail des artistes. On observe, on écoute, on encourage des yeux, on applaudit, on a confiance, ce sera bien. Finalement, ils ont mérité de redescendre avec nous pour prendre l’apéro. Et nous revoilà à faire glou glou glou et rapatou… Suivent les plats de JeanNo et ce sera comme ça jusqu’au moment où l’on se séparera.
Une semaine aux petits oignons. C'était vraiment une semaine aux petits oignons ! L'ail et les échalotes n'ont pas manqué non plus...
