Et surtout restez bien avec nous !

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous depuis quelques temps ? Je ne me souviens pas quand ça a commencé mais ce que je sais, c'est que quelle que soit la chaîne, le programme, que l'on soit dans une émission sportive, un débat, un jeu, la phrase systématique "Et surtout restez bien avec nous" me vrille les oreilles. Mais que craignent-ils ?

 

 

Ils nous aiment tant qu'ils ont peur qu'on s'en aille ? L'inquiétude de ne pas nous retrouver les ronge à ce point ? Que vont-ils devenir si nous ne sommes plus là ? Je me demande d'où vient cette phrase systématique ? Qui a eu l'intelligence de demander et d'insister pour que les téléspectateurs que nous sommes se fadent la pub et attendent gentiment leur retour.

Alors, forcément, moi, je ne reste pas. Et parfois, si j'en profite pour passer par la case "je vais faire autre chose pendant ce temps-là" j'entends les annonces, les "réclames" comme on disait avant. Putain, je suis vieille ! "Réclame"... Pfft... Donc, je reviens sur notre grand écran et je zappe. Mais voilà, quand je zappe, c'est la pub sur les autres chaînes. Sauf sur Canal à certaines heures. Ah, le Bolloré... Cette généralisation de l'horaire, c'est comme si tous les programmateurs s'étaient donné le mot.  "Bon, alors les pubs, on les commence tous à... réglez vos montres, notez bien les horaires de la journée" leur dit Monsieur le chef des coupures d'émissions. 

Mais cela pose la question du "Pourquoi ?" Pourquoi une chaîne coupe en pleine série ? Pourquoi avant le coup d'envoi d'un match ? A-t-elle besoin de cela pour vivre ? La réponse est évidente, oui. Les revenus générés par les annonceurs leur permettent de financer leurs émissions et certainement de payer leurs employés. Certaines chaînes en profitent aussi pour présenter leurs prochaines émissions. Fidéliser le spectateur est alors visé. C'est donc parfois louable et nécessaire ces coupures pour toutes les chaînes qui ne vivent pas de la redevance publique. Alors pour s'en dépétrer on peut filer sur Netflix, plateforme sans pub. Mais où que l'on soit, quoi que l'on fasse, nous sommes quand même pris dans l'oeil du cyclone. 

 

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