
Depuis quelques mois, je suis plus ou moins l'actu. politique. Parfois, je lâche l'affaire et j'attends des jours meilleurs. Et puis là, vraiment, c'est tellement hallucinant que je me colle sur toutes les chaines de télé et j'écoute ce qui se dit, ce qui se joue. Je ne sais d'ailleurs pas ce que j'écoute car grande est la cacophonie. Et je n'en reviens pas de ce spectacle.
Je lis des articles de mes amis engagés dans la politique. Ils décortiquent la presse, font des analyses et synthèses intéressantes. Je n'ai pas ce talent. Moi, je fais du délit de faciès. Sur les plateaux, je sais en deux deux si la personne est du RN ou pas. Je me trompe rarement. Est-ce que l'on peut dire que c'est une fine analyse ? Que nenni.
Quand j'aperçois les zozos LFI, je reconnais les mecs non à leur faciès mais à leur façon de s'habiller. Pas de cravate, pas ou mal rasés. On est insoumis, on le montre. D'accord, les p'tits gars brayards et bruyants, je voterai pas pour vous. Les aboyeuses dont Mathilde Panot et Manon Aubry aux premières loges m'insupportent.
Olivier Faure. Bon. Un gars à la bêtise abyssale. Dernièrement, dans le nouvel obs. il a eu droit à une double page. Du vide, de l'air ! Traduction des deux pages : "l'eau ça mouille et le savon ça pique les yeux". Du grand vide.
Comme disait Desproges dans une phrase qui date un peu "Nous n'avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l'incompétence qui force le respect".
Et au milieu de tout ce vacarme, je suis connectée à Place Publique et ça me va bien.
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