Je fais ce que je peux

Je fais ce que je peux

Et je t’assure que je fais de mon mieux

Mon credo ? Ne pas prendre la vie au sérieux

Tu devrais essayer, tu serais moins ennuyeux

Comme la vie n’est pas toujours rose

Un mot d’ordre : faire sérieusement les choses

J’invite la dérision, je veux qu’elle s’impose

Essaie, tu serais beaucoup moins morose

Vois-tu, je fais vraiment ce que je peux

Pour aller de mon mieux

Tant de raisons pour s’asseoir au milieu de la rue

Puis pleurer jusqu’à ce qu’on en puisse plus

Je résiste à la peur, pourtant elle m’envahit

Elle me submerge parfois tard dans la nuit

Peur de quoi demandes-tu ? Mais du temps qui passe

Le corps qui manque de grâce

Les articulations qui gênent aux entournures

Les gestes et les pas qui se font moins sûrs

Descendre un escalier en s’aidant d’un mur

Les nouvelles douleurs, quelle déconfiture !

Cela t’amuse du haut de tes jeunes années

Qu’attends-tu alors pour aimer la vie et profiter

 Tu dis que c’est pas pareil

Que t’as pas besoin de conseil

Que votre génération est défaitiste

Je voudrais tellement que tu résistes

Comment est-ce de faire de son mieux ?

Je ne sais pas c’est très curieux

Peut-être un tout petit gêne isolé

Qui tourbillonne et danse le reggae

Je fais tout ce que je peux

Pour éviter les gens disgracieux

Les baveux, les cafardeux, les coléreux

Ce qui me fait tenir et être debout ?

L’amour, simplement l’amour

De l’homme avec qui je partage ma vie

Lui et Moi faisons de notre mieux  

Pour être heureux

Il me répète qu’il a de la chance

Je le regarde, lui souris et m’avance

Lui murmure qu’on a de la chance tous les deux

Il me caresse la joue, plonge son regard dans mes yeux

Arrange une boucle de cheveux, il m’attendrit

Je l’embrasse tendrement puis lui souris

Je fais vraiment tout ce que je peux

Tu trouves que c’est bien fastidieux

Je ne sais pas… J’aime la vie plus que tout

La quitter un jour me fait plier les genoux

Je me nourris de nos amis, de voyages, de rencontres

Impression aujourd’hui d’une course contre la montre

Je conjugue aimer à tous les temps et au pluriel

Ne rien lâcher et aller constamment à l’essentiel